(AESED)

Association éducation santé d’entre – aide et de développement

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Présidant  fondateur

Serigne moustapha mbacke

IV. SCHEMA ORGANISATIONNEL

Agrée le 23/03/2010  sous le numéro 14362/MINT/DAGAT/DEL/AS.  Afin d’assurer une bonne exécution de ce programme quinquennal, la structuration suivante est mise en place. Il s’agit notamment de :

ASSEMBLEE GENERALE

Elle est l’instance de prise de décisions la plus importante de l’association. Son domaine de compétence est très élargi et couvre tous les aspects qui concernent le fonctionnement normal de l’AESED. Ainsi, elle dispose des prérogatives suivantes :

- Définit les missions des autres organes et  formule la politique générale de l’association et ses plans d’action ;

- Approuve et modifie les statuts, règlement intérieur et manuel des procédures ;

- Examine et approuve les rapports d’activités des différents organes ; des comptes annuels et des budgets ;

- Statue sur l’affectation des résultats de l’exécution des différents volets du programme ;

- Elit les membres des organes ;

- Décide des nouvelles orientations de l’association ;

- Décide de l’admission ou de l’exclusion de membres ;

- Traite de toutes les autres questions relatives à l’administration et au fonctionnement de l’association.

¨ CONSEIL D’ADMINSTRATION

Il est composé :

§ Du président qui est par ailleurs, le rôle de Directeur Exécutif ;

§ Du Secrétaire Général ;

§ Des deux contrôleurs internes élus en assemblée générale ;

§ Du Trésorier .

§

Le conseil d’Administration a pour rôle de :

§ Garantir que les actes des organes sont conformes aux statuts et règlement intérieur et ne sont contraires aux lois et règlements en vigueur dans le pays ;

§ Contrôler l’exactitude de la comptabilité et la régularité des opérations financières ;

§ Contrôler la conformité de l’exécution des projets et des décisions prises par les différentes instances ;

§ Attirer l’attention des organes et acteurs responsables sur les irrégularités commises ;

§ Veiller au respect des plans et prescriptions techniques dans l’exécution des projets ;

§ Recueillir les plaintes des membres concernant les services et prendre des mesures requises ;

§ Négocier l’obtention d’autres partenaires au développement et défendre les intérêts des talibés, des membres et du personnel employé ;

• d’examiner la situation matérielle et morale ;
• de formuler toutes les orientations susceptibles d’améliorer le fonctionnement des Daaras, l’enseignement et la formation dispensée ;
• d’approuver le projet de budget de l’association ;
• de décider de l’utilisation des ressources et des modalités de rectification des déficits.

V

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Serigne moustapha mbacke

RESULTATS ATTENDUS

Les résultats attendus dans le cadre de ce programme de l’AESED peuvent etre résumés ainsi suivants :

Une mémorisation parfaite du saint coran en moins de cinq ans d’enseignement pour les enfants régulièrement inscrits dans les Daaras

¨ L’accès à une éducation de base par l’introduction de l’enseignement français dès la troisième année d’études qui permettra aux talibés de se présenter aux examens du CEPE et de l’entrée en 6^ème en même temps que les élèves de l’enseignement primaire universel (EPU) après les 6 à 7 ans d’études

Un meilleur accès aux soins de santé ;

Un meilleur accès à l’eau potable

L’amélioration des conditions de logement

Une meilleure alimentation et une meilleure hygiène corporelle, vestimentaire et du milieu ;

Une formation professionnelle adéquate après le cycle d’étude de l’enfant

Grâce aux activités de plaidoyer et d’information, les populations et les décideurs plaident tous à la cause des enfants talibés et participent activement à la réalisation du programme de l’AESED

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(aesed) Présidant fondateur

Serigne moustapha mbacke

C- PRESENTATION DE l’AESED

1. Nature de l’Association :

L’AESED a été créée le 23 mars 2010 sous le numéro 14362/MINT/DAGAT/DEL/AS est une organisation apolitique et a un but non lucratif soucieuse de contribuer activement à la recherche de solutions appropriées face aux multiples problèmes que connaissent les enfants talibés dans les Daaras au Sénégal. Elle sensibilise sur la santé, le civisme, l’environnement, le role des collectivités locales, etc.

II. Buts et Objectifs Poursuivis :

1. BUT :

Le but poursuivi par l’AESED est de promouvoir des conditions de vie et d’éducation meilleures à l’endroit des enfants (filles et garçons) et des populations défavorisées.

2. OBJECTIFS GENERAUX

Ø Contribuer à la lutte contre la mendicité des enfants ;

Ø Contribuer à l’élimination du travail précoce des enfants talibés ;

ØContribuer à lutter contre le phénomène des enfants de la rue ;

ØContribuer aux changements d’attitudes et de comportements des populations par rapport à la mendicité des talibés, le travail des enfants et l’exclusion des enfants de la rue ;

ØDévelopper et améliorer la qualité des programmes d’éducation et d’enseignement coranique, qui soient inspirés de la politique d’éducation de l’Etat.

ØSensibiliser sur les notions élémentaires de santé, d’hygiène et d’environnement

3. OBJECTIFS SPECIFIQUES

Øaméliorer les conditions d’existence et l’éducation coranique de 2000 talibés d’ici 5ans;

Øsupprimer la mendicité pour 1500 enfants en situation particulièrement difficile d’ici 5ans ;

Øsupprimer les conditions pénibles d’éducation et d’apprentissage du coran pour 2000 enfants en âge de scolarisation d’ici 5ans;

Øréhabiliter socialement 1000 enfants de la rue et améliorer leur niveau d’éducation et de formation d’ici 5ans;

Øaméliorer la qualité des programmes d’enseignement coranique d’ici 5ans;

Øaméliorer les besoins sanitaires et nutritionnels pour 2500 enfants en situation particulièrement difficiles d’ici 5ans;

Øéquiper et rénover 05 Daaras communautaires d’ici 5ans ;

Øaugmenter les capacités d’autofinancement des Daaras membres du réseau AESED d’ici 5ans ;

Øsusciter la prise en charge communautaire des populations démunies vivant dans les zones d’intervention de l’AESED  d’ici 5ans.

Les sous-secteurs visés concourent à lutter contre la mendicité des talibés, le travail précoce et à risque des enfants, l’exclusion des enfants de la rue, la mauvaise protection sociale et juridiques des enfants pour leur assurer la satisfaction de leurs besoins en éducation, en soins de santé et en nutrition mais aussi leur accès à une formation professionnelle formelle de qualité.

D’autres instruments importants soulignent néanmoins l’importance de la qualité. L’objectif 2 du Cadre d’action de Diourbel (2000) engage la nation à assurer un enseignement de «qualité», et l’objectif 6 contient l’engagement d’améliorer la qualité de l’éducation sous tous ses aspects «de façon à obtenir pour tous des résultats d’apprentissage reconnus et quantifiables – notamment en ce qui concerne la lecture, l’écriture et le calcul et les compétences indispensables dans la vie courante».

L’AESED  intervient principalement dans le domaine de la mémorisation du saint coran, l’éducation, l’enseignement de l’arabo-Français et  à la formation professionnelle, sans oublier une meilleure prise en charge des besoins élémentaires  sanitaires, sociaux  et environnementaux des populations à la base.

C’est pourquoi une attention est accordée aux actions relatives à la culture, aux savoirs traditionnels, au savoir faire, à la recherche action au renforcement des capacités de prestation des cibles.

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Présidant  fondateur

serigne moustapha mbacke

B. JUSTIFICATIONS

Durant les années de sécheresse, la pauvreté croissante dans les zones rurales du Sénégal a entraîné un exode massif des « marabouts pour chercher dans les agglomérations urbaines des vivres et surtout un revenu monétaire. Dans leurs migrations, ils apportent avec eux tout ou partie de l’effectif des enfants que les populations leur ont confiés pour leur éducation religieuse dans des Daaras. Pendant cet exode, les enfants, vivant dans des conditions sanitaires et nutritionnelles extrêmement précaires, sont soumis à l’obligation de mendier, non seulement pour subvenir à leurs propres besoins (nourriture, habillement, etc.)

La plupart de ces jeunes talibés sont laissés à eux-mêmes. 'Ils portent des haillons, des lambeaux sales durant des jours et ils ne se lavent pas quotidiennement. Beaucoup d'entre eux traînent des maladies ( dermatologiques et autres) avec des boutons et des plaies qui peinent à guérir.

Ces jeunes talibés sont parfois battus par leur marabout. Certains d'entre eux portent des cicatrices qui témoignent des sévices subits. Ils sont parfois la proie facile des pédophiles et des trafiquants de drogue qui peuvent profiter de leur ignorance pour les exploiter. "Il y a des choses graves qui arrivent à ces enfants. Parfois, ils sont violés, battus et utilisés par les trafiquants de drogue pour écouler leurs marchandises.

Ces jeunes souffrent au plus profond de leur âme, arrachés de leur famille restée au village. La plupart d'entre eux passent tout leur temps à mendier et ne maîtrisent pas très bien le coran comme cela devrait être le cas.

Leur éducation est réduite au strict minimum, et ils quittent le plus souvent les Daaras sans avoir terminé l’apprentissage du saint coran et sans aucune formation pour affronter les exigences de la vie.

L’insuffisance, voire l’absence de structures modernes de prise en charge des enfants talibés a aggravé l’exode au niveau de Diourbel, source de mendicité dans la Capitale régionale. A cela s’ajoute les conditions socioéconomiques très précaires des populations rurales.

Il est à noter que les élèves qui fréquentent les écoles coraniques n’adopté pas de comportements hygiéniques appropriés et favorables à leur santé. Ils sont souvent exposés à des risques et deviennent ainsi vulnérables  à des maladies telles que :

· les dermatoses

· le paludisme

· les diarrhées et intoxications

· les infections respiratoires aiguës

· les maladies infectieuses telles que  le tétanos.

Pour l’AESED, l’intervention dans les écoles coraniques, sera basée sur les régimes de pensionnats (internes et externes)  permettant aux enfants d’y habiter en pension entière et en demi- pension pour ceux qui rentrent l’après midi, mais aussi de profiter de l’environnement d’apprentissage pour amorcer un changement de comportement favorable à l’épanouissement du talibé.

En outre, la lutte contre la pauvreté dans nos villes et villages doit être orientée vers des groupes cibles vulnérables tels que ceux constitués par les acteurs dans les écoles coraniques (élèves, maîtres,….). En effet,  pour alléger les souffrances des talibés et favoriser l’intégration sociale de cette catégorie  marginalisée et vulnérable, la politique de l’Etat doit viser à améliorer leur statut social et à leur faciliter l’accès aux services et équipements sociaux de base. Heureusement que le Sénégal a compris très tôt cette situation et a mis en place des mécanismes appropriées pour venir en aide les Daaras et les populations défavorisées.

Toujours dans cet même optique l’AESED veut réaliser un établissement d’enseignement coranique intégrant l’étude du Français dans la région de Diourbel avec infrastructure et équipement moderne. La construction d’une mosquée équipée de bibliothèque est envisagée.

Les site est déjà trouvé et le plan architectural déjà établi.

Ainsi, des stratégies de promotion de l’éducation et de la formation visant à promouvoir les conditions d’existences dans les écoles coraniques seront basées sur le plaidoyer, l’enseignement méthodique, la communication pour le changement de comportement et l’appui institutionnel permettraient de participer activement à l’accès de l’objectif de l’éducation pour tous d’ici l’an à 2015 fixé par l’UNESCO et le Forum Mondial sur l'éducation tenu à Dakar/ Sénégal, les 26 et 28 avril 2000.

Le présent programme d’action de l’AESED a une envergure nationale. Sa mise en œuvre et son suivi – évaluation seront participatif. A cet effet, tous les acteurs des différents niveaux de la pyramide éducationnelle (national, intermédiaire et opérationnel) seront mis à contribution, ainsi que ceux d’autres départements ministériels, parents d’élèves et partenaires.

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serigne mouhamadou moustafa mbacke

Présidant  fondateur

A. CONTEXTE

Chaque jour, les rues de Dakar, Thiès, Diourbel et autres localités regorgent d’enfants talibés, mendiant pour le compte d’un marabout adulte. Laissés à eux-mêmes, ils courent beaucoup de risques.

L’existence des écoles coraniques  communément appelées Daaras, dans notre pays remonterait au 14^e siècle avec l’introduction de l’Islam. Plus tard pour réglementer leur fonctionnement, l’administration coloniale avait pris certaines décisions, notamment l’arrêté du 22 juin 1887 qui soumet à autorisation préalable l’ouverture d’une école coranique.

L’essentiel du temps des talibés était consacré à l’apprentissage du saint coran. Les autres tâches qui régissaient la vie du « Daaras » étaient réparties entre les plus jeunes qui faisaient la quête de nourriture et les plus âgés qui aidaient le marabout dans les travaux champêtres et les grands travaux. Ce type de Daaras est toujours présent au Sénégal.

A la fin de l’année 1989, l’Assemblée Générale des Nations Unies adoptait la Convention sur les droits de l’enfant. Ainsi, en septembre 1990 le Sénégal a ratifié cette  Convention et le gouvernement s’était engagé à mettre en œuvre un programme quinquennal en faveur des enfants vivant dans des conditions particulièrement difficiles. A cet effet, le programme « Enfants en situations particulièrement difficiles »  a été élaboré et mis en œuvre avec l’appui de l’UNICEF, en deux phases (1992 – 1996 et 1997 – 2001).

L’un des objectifs de ce programme consistait à améliorer les conditions de vie et de développement de 35.000 talibés.  En outre, lors du sommet mondial pour les enfants qui s’est tenu aux Nations Unies à New York en 1990, le Gouvernement du Sénégal a pris des engagements au titre d’une Déclaration mondiale et d’un Plan d’Action pour les Enfants.

Certaines zones rurales semblent plus pourvoyeuses de talibés mendiants que d'autres, et ceci semble étroitement lié aux difficultés économiques qui sévissent dans ces zones (Tableau ci-dessus). Ainsi, dans la région de Thiès, les talibés viennent surtout de la zone de Pambal et Pout, tandis que dans les régions de Saint-Louis et Louga, ils sont originaires du Diéry et de la zone sylvopastorale.

Compte tenu de cette situation, l’AESED  a identifié certaines catégories d’enfants en situation particulièrement difficile comme une cible particulière à assister pour matérialiser sa contribution à l’atteinte des objectifs

SOMMAIRE

A. CONTEXTE

B. JUSTIFICATIONS

C- PRESENTATION D’AESED

I. NATURE DE L’ASSOCIATION :

II. BUTS ET OBJECTIFS POURSUIVIS :

1. But :

2. Objectifs Généraux

3. Objectifs Spécifiques

III. RESULTATS ATTENDUS

IV. SCHEMA ORGANISATIONNEL

V. POLITIQUE D’INTERVENTION D’AESED

VI  EXPERIENCE ET REALISATIONS D’AESED

VII. NOS PARTENAIRES

1. Nos Partenaires Actuels

1. Nos Partenaires ciblés

VIII. LES DEFIS A RELEVER.

IX. PLAN D’EXECUTION

D. BUDGET PREVISIONNEL  (AN 1): F CFA.

PLAN DE FINANCEMENT

Récépissé n°14362/MINT/DAGAT/DEL/AS

ASSOCIATION EDUCATION SANTE

d’ENTRE-AIDE et de DEVELOPPEMENT

AESED

PLAN D’ACTION DE L’AESED

PERSONNE MORALE :

MOUSTAPHA MBACKE,

PRESIDENT

EDITION : FEV. 2011

Siège social : Patte d’Oie Builders N° B 75 Dakar - Tel :77 6546004 –E-mail aesed @hotmail.fr

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d'entre aide et de développement

président créateur

cheikh mouhamadou moustafa mbacke